15 décembre 2014

13 décembre 2014

Petite fée des brumes

J’ai enlevé le bruit, augmenté la luminance et enfin pu revoir ton visage dur comme ciel.
T’as d’beaux yeux indéchiffrables, tu sais? Ou plutôt t’avais.

Parce que t’es tombée dans l’oubli, un jour pas si lointain. T’as sali l’insoluble et choisi de te défiler.
Un choix discutable dont on a jamais parlé.

Mais t’as laissé traîner dans le ciel quelque chose comme une planche de salut.
Un bout de prélart virtuel, couleur crépuscule, au motif abstrait. 
Quelque chose qui s'étiole.

Petite fée des brumes, sur le point d’expirer, tu sais que je rêve.
Mais je comprends et je souhaite continuer.

4 décembre 2014

Cap espoir

Lancer mes pantoufles de toutes mes forces dans l’appartement est ma révolte de prédilection. Ça ne se downloade pas en application malheureusement.

Le monde s’intériorise et s’endort, tout doucement... T'entends? Il faut s’approcher d’un peu plus près : Des hurlements à peine audibles, voire un chantage intérieur, personnel. Un objet de miracle blanc, à la fois mât et brillant, comme un gros bloc de sel.

Mais ça ne veut rien dire.

J’entends rendre l’âme toute la nuit, à satiété, faire des desseins que personne n’aimera. Mais on pourra effacer ou choisir la couleur, en un clin d’oeil hyper violent.
Je pense aux années qui passent dans la pénombre et je te le dis, c’est dément!

Se fendre la gueule, je connais. L’impact est dérisoire mais l’effort fatigue. Comprendre, s’évanouir. Comprendre encore, des paroles marmonnées en guise de coïncidence.
Faut garder le cap, et surtout, ne pas perdre le fil.

Les gens ont la foi jusqu’à ce qu’ils meurent.