1 mars 2016

Dernières émotions vastes


J’aimerais vivre l’expérience qu’on me tire une balle en pleine face en pleine rue en pleine nuit l’hiver sans raison surtout.
Un soir de sucre à glacer, de poudre à récurer le sang.

L’éléphant maigre et noir, qui se tient derrière les containers dans la ruelle, entre Beaubien et Bellechasse, il remue à peine.

Nous sommes en temps ordinaire.

On marche à demi-mot toi et moi. Je me sens cool dans tes veines.
Ce qui n'a rien de personnel.