Tout le monde s’est perdu : crumble d’asphalte, clôtures tordues, chars à klaxons, empilés comme lumières de Noël scintillantes au fond d’une boîte de carton.
Perdue, aussi, la trace de livres mouillés, mélange de bibles, catalogues et cahiers manuscrits, fondus ensemble dans le crépuscule, iI me semble.
Il en reste un coulis.
Effoiré dans l’univers, le front froid et la pilosité d’un mort, j’ai pensé : Poudrerie du soir, espoir.
Et suite à un malentendu, il a neigé.
Post grande mascarade spectaculaire de la consommation atmosphère.
RépondreSupprimerNe pas se perdre dans une masse inondant les esprits.
Nous sommes tous...à vomir!
Tes lignes jaillissent!
Merci de ton passage!
RépondreSupprimerLes catalogues trempés IKEA sont les nouvelles bibles inondées des affamés de fin de mois..
RépondreSupprimerCe texte mériterait un dessin de ton cru.
RépondreSupprimerBof.
RépondreSupprimerMille mots ne valent-ils pas une image?
Et puis, dessiner de la poudrerie...
C'est plus reposant les images, et comme l'a dit Degas le dessin n'est pas la forme mais la manière de voir la forme.
RépondreSupprimerEh bien, si Legars l'a dit...
RépondreSupprimerC'est le balai mécanique
RépondreSupprimerQui nous manque
Dans cette poussière
Qui ne dort pas
Et qui hélas n'est pas d'or