4 décembre 2014

Cap espoir

Lancer mes pantoufles de toutes mes forces dans l’appartement est ma révolte de prédilection. Ça ne se downloade pas en application malheureusement.

Le monde s’intériorise et s’endort, tout doucement... T'entends? Il faut s’approcher d’un peu plus près : Des hurlements à peine audibles, voire un chantage intérieur, personnel. Un objet de miracle blanc, à la fois mât et brillant, comme un gros bloc de sel.

Mais ça ne veut rien dire.

J’entends rendre l’âme toute la nuit, à satiété, faire des desseins que personne n’aimera. Mais on pourra effacer ou choisir la couleur, en un clin d’oeil hyper violent.
Je pense aux années qui passent dans la pénombre et je te le dis, c’est dément!

Se fendre la gueule, je connais. L’impact est dérisoire mais l’effort fatigue. Comprendre, s’évanouir. Comprendre encore, des paroles marmonnées en guise de coïncidence.
Faut garder le cap, et surtout, ne pas perdre le fil.

Les gens ont la foi jusqu’à ce qu’ils meurent.


9 commentaires:

  1. La foi et la mort, c'est un vieux couple. L'Oratoire a un sacré point de vue sur la vie. J'aime tes mots.

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  2. Et oratoire ça prend pas de majuscule. Après tout, c'est juste un endroit pour pisser.

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  3. Et si un curé se pointe, tu remontes vite ta braguette!

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  4. Ah oui, je pense qu'ils font aussi des frites.

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  5. Si tu veux être certaine de pas faire de faute, tu n'as qu'à écrire "oratwar". Bonne nuit mimi.

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  6. Pour les fautes, j'ai abdiqué. J'en fais tout le temps, peu importe. Bonne nuit... vais pouvoir en avoir une quand le party de mon voisin sera fini.

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  7. (ici y avait pas de faute pour vrai. Je m'amuse.)

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