Tu m'oublieras longtemps, l'esprit vieux, chiffonné en tapon, comme rabougri.
Tu
boiras le thé à satiété, bruyamment, sans parvenir à conscience
; T'en verras sécher les feuilles au beau jour, dans trop de
lumière, sans que ça te revienne encore.
Je
te ferai voir des étoiles, dans longtemps.
Tandis
qu'ils en sont à réinventer l'absinthe, qu'ils parlent de paix, de
globules bleus, d’endroits où l’on pourrait se réfugier en cas
d'attaque, les yeux rances, hors de soi, hors de tout tumulte et de
tout doute.
Mais
ne sachant quel crépuscule choisir.
Nous
ne sommes pas maintenant. Nous sommes bien plus tôt, bien plus tard, au milieu
d'une nuit polaire qui mène au creux où tu vis.
Tandis que t'es partie fumer, je cherche à comprendre, tête contre ciel, l'histoire d'un mal à tout casser.
Tandis que t'es partie fumer, je cherche à comprendre, tête contre ciel, l'histoire d'un mal à tout casser.
Je
te ferai voir des étoiles, un jour, tu sais, quand je t'étranglerai.
foutent par terre tes mots Carl.
RépondreSupprimerTiens.. encore Yves Simon .. bizarre.. je te lis et je pense à "Tu ne dis plus rien".
Biz