13 décembre 2014

Petite fée des brumes

J’ai enlevé le bruit, augmenté la luminance et enfin pu revoir ton visage dur comme ciel.
T’as d’beaux yeux indéchiffrables, tu sais? Ou plutôt t’avais.

Parce que t’es tombée dans l’oubli, un jour pas si lointain. T’as sali l’insoluble et choisi de te défiler.
Un choix discutable dont on a jamais parlé.

Mais t’as laissé traîner dans le ciel quelque chose comme une planche de salut.
Un bout de prélart virtuel, couleur crépuscule, au motif abstrait. 
Quelque chose qui s'étiole.

Petite fée des brumes, sur le point d’expirer, tu sais que je rêve.
Mais je comprends et je souhaite continuer.

2 commentaires:

  1. "ton visage dur comme ciel"
    Voilà qui est magnifique !
    J'aime ces petits textes intenses, imagés, périlleux...
    Merci pour tes mots.

    RépondreSupprimer
  2. Merci de ton commentaire Yom.
    Et continuons d'unir nos forces pour aller vers du silence, de plus en plus...

    RépondreSupprimer