C'est comme de vouloir serrer dans ses bras un coup de vent. Trop immense.
Ou changer de face pour celle d'un mourant.
Juste avant de m'endormir j'ai voulu l'écrire.
Puis j'ai pensé qu'une telle évidence allait marquer chaque minute de ma vie désormais, de toute façon, qu'il était donc inutile de troubler un aussi délicieux décrescendo pour griffonner encore un autre bout de papier.
Et comme des milliers de fois auparavant, je me suis réveillé en plein goudron, la mémoire vide comme une ampoule de lampe. La gueule à terre.
Tout était à nouveau clair. Et obscur.
Livres jamais lus parmi la poussière du plancher.
Puissant et infranchissable, encore un texte collé aux parrois de ta vie...
RépondreSupprimerC'est un épiderme qui s'élève aux cieux des lumières.
En fait il n'est pas tellement question de ma vie ici, Yom...
RépondreSupprimerFabriquer un petit texte comme ça c'est presque du bricolage tu vois... L'idée n'est pas de raconter ma vie, mais de créer un objet qui soulève quelque chose éventuellement dans l'imagination d'un lecteur.
Merci de tes commentaires, c'est gentil...
biz
Je me demandais quel était le rapport de "quand la lune n'est pas là la nuit mène une existence obscure" avec mon article, ainsi qu'avec la citation du sage dans les commentaires... Dois-je y voir une réflexion grinçante ? Ou un souriant clin d'oeil ?
RépondreSupprimerC'est n'est pas un rapport si logique.
RépondreSupprimerRéflexion... jamais! À moins que vous n'utilisiez ce mot en référence à de la lumière physique, s'entend.
Et grinçant non plus, bien sûr.
Un clin d'oeil certes.
Une façon de créer une proximité de mots.
http://www.youtube.com/watch?v=-tloikgyvco
RépondreSupprimerOui, j'avais mis le lien sur mon blog dans les précédentes pages, je pensais que tu avais découvert cette musique ici... et je t'en prie, tutoie moi, je n'ai que 20 ans. :)
RépondreSupprimer"une façon de créer une proximité de mots." Je dis : OUI !
D'ailleurs, pourquoi ce "Oui." de ta part sur l'autre article ?
Oh... Peut-être je l'avais vu sur ton blogue en effet, je crois que oui... mais je ne m'en souvienais pas. J'aime cette musique depuis longtemps... Un croisement dans les dédales de neurones! ;)
RépondreSupprimerLe "Oui" signifie "Oui au feu", comme si ça me faisait du bien à l'âme de voir ce feu s'allumer, tu comprends?
Je lis ton blogue depuis longtemps, même si je n'ai osé laisser un commentaire que tout récemment. Je me régale. C'est comme de pouvoir manger du feu justement, à la petite cuiller. Je me sens presque coupable à chaque fois. Mais j'y retourne... ;)
tu toi moi
RépondreSupprimer...Par contre je dois t'avouer qu'entre la passion malade et l'altruisme sublime, je n'ai jamais su choisir.
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