4 décembre 2012

Le jour et la nuit sont le même animal



Et rien n'incite à la productivité: ni cette fine couche de neige sur les toits, ni cette lumière de cristal brisé, ni les rares feuilles encore accrochées aux branches, rendues presque noires par la dureté des jours qui vont, qui viennent, s'accumulent en strates successives, comme des sédiments.
Des jours qui s'effritent au moindre toucher.

À force, je ne sais même plus pourquoi on bouge.

3 commentaires:

  1. Merde !!! si j'avais su j'aurai pris ton texte pour chroniquer Valgeir Sigurdsson... trois phrase et bim..la totale.

    j'aime beaucoup tes mots Carl.

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  2. "Je bouge donc je suis" ou "Je suis donc je bouge" ? Perso, j'opterais pour la seconde.

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  3. on se demande pourquoi on vit. ça me rappelle toutes ces heures passées à faire semblant de dire des choses devant un magnétophone. jamais aller jusqu'au bout, à cause des voisins, et n'avoir nulle part à aller d'autre que dans sa paranoïa. la peur, la honte et la mort. et quand la vie entrait, en palpitant, j'avais envie de me cacher, ou de mourir.

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