26 septembre 2014

A través de

Je ne sens même pas que la journée passe
imagine
tellement je l'ai de travers

T'es là je crois
tu sais j'ai même peur
que tu sois

Imagine

qu'il n'y a plus vraiment de jours
Tout le temps la brunante

Ta conscience qui peine à s'éveiller
s'endormit

Tout le temps ce même bleu
qui te passe 
a través de

2 commentaires:

  1. Le titre est en espagnol. À prononcer comme tel...
    Poème improvisé pendant une immersion longue, répétée, dans l'ambiance crépusculaire du nouveau Thom Yorke, Tomorrow’s Modern Boxes...

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  2. L'aube n'en finit jamais avec le jour... je ne sais pas pourquoi mais je revois la mélancolie du Printemps de Munch et surtout le rideaux gorgé de brise. J'aime beaucoup !

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