7 juin 2015

La terre tremble en permanence

Quel calme ce soir ; quel déséquilibre. On ne va peut-être même pas parler.
On va s’asseoir dans la nuit, tandis que le monde rate sa vie.

Mais comment t’as fait? Comment t'as fait pour vivre?

J’ai failli dire. Ça et : je regrette l’hiver.
Toutes phrases impopulaires, à éviter lors d’une entrevue d'emploi,
d’une nuit d’été.

Nous sommes à la recherche d’une personne triste pour occuper ce poste,
avais-tu claironné. Mais j’ai pu mal comprendre.
On entendait une mouche voler.

Curieux comme en ta présence, toujours, j’éprouve l’envie du mot luire.

7 commentaires:

  1. Vivre? Survivre. J'aime venir ici. Merci.

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  2. Bon d'accord je vais changer pour "survivre".
    Pas tellement le choix, tu es ma dernière cliente régulière.
    On est pas loin de la banqueroute, à Rue Marmier.
    Reste tout juste de quoi payer le loyer, heureusement pas très élevé, dans cette zone industrielle.
    Le monde des blogues tombe en désuétude, on a pas su s'adapter.
    Faudra trouver à renaître quelque part.

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  3. continuez de cette manière à ne pas être: "adapté"
    ça peut en rassurer certains (dont je suis)
    j'aime bien vous rendre visite.
    belle soirée à vous.

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  4. Ah, merci Jean Jacques.
    Un peu de compétition pour la Rouge, ça fait du bien.
    Je reviens de chez vous, et de vos photographies plus grandes que nature.
    "Gardien de phare à paupières", fallait y penser.
    Respect.

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  5. Bah! J'ai plus trop de clients non plus. Je serais sur cette plateforme jusqu'au bout du voyage.

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  6. L'avenir est à l'inadaptation.

    Reg

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  7. J'aurai bien postulé pour ce poste moi .. d'autant plus qu'il va falloir que je me refasse des CV bientôt. C'est quoi comme job ?? Bon, va aussi falloir que j'arrête le blog, pareil, la peau de chagrin, nib.. ça va encore finir en branlette.

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